
Il y a d’abord ces pages très justes sur le départ du voyageur : « On ne part jamais d’un coup. La cuisine est souvent la dernière pièce qu’on quitte, il y a ensuite le perron, la rue, la ville, la campagne environnante : on est encore chez soi. » « Il est plus long qu’on croit de partir. »
Puis ces pages sur le retour : « Les premier jours après le retour sont une frontière, une ligne de fracture, ou une grève à marée montante. On est là, sur la terre ferme, ayant...
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